mercredi 17 juin 2009

La mobilisation des salariés continue et s’inscrit durablement !

La mobilisation des salariés continue et s’inscrit durablement !

Plusieurs milliers de salariés se sont rassemblés et mobilisés à travers toute la France le mercredi 10 juin 2009 pour la défense et l’amélioration de la Convention Collective 66.
Les salariés soutenaient et appuyaient ainsi les 2 revendications essentielles portées par les négociateurs depuis le 30 janvier 2009, dans le cadre de la Commission Nationale Paritaire de Négociation :
• la reconnaissance des métiers et des qualifications ;
• une réelle revalorisation salariale.

La Commission Nationale Paritaire de Négociation n’a toujours pas permis aux employeurs de parvenir à leurs fins !

Après avoir refusé toute la matinée de fournir leurs éléments chiffrés en matière de rémunération (alors que les 5 Fédérations syndicales avaient fourni les leurs, complétés par les revendications chiffrées de l’intersyndicale CFE-CGC, CFTC et CGT) les employeurs n’ont pas voulu s’engager sur un texte où devait apparaître la phrase essentielle suivante qui sécurisait le processus de négociation et qui avait fait l’unanimité des 5 délégations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO : « les dispositions des annexes existantes, autres que les grilles de classification, ne sont pas remises en cause par l’organisation des métiers en filière » au prétexte que cette phrase ne leur permettait plus de négocier plus avant sur d’autres thèmes que « classifications et rémunérations ».
En conséquence, le document intitulé « CNPN du 10 juin 2009 : points d’étape concernant exclusivement les classifications et les rémunérations ; les autres négociations feront l’objet des prochaines négociations » voulu par les employeurs, a d’ores et déjà été rejeté par la CFE-CGC, la CGT et FO.

Le 22 juin 2009 ne sera pas la fin de l’histoire !

La CGT appelle donc les salariés à continuer de se mobiliser dans l’unité, sur leurs lieux de travail et dans leurs départements, le lundi 22 juin 2009, tout au long de l’été et dès la rentrée de septembre pour la satisfaction de leurs revendications.

La CGT propose dès aujourd’hui aux autres Fédérations syndicales siégeant à la Commission Nationale Paritaire de Négociation de continuer à agir unitairement pour imposer les revendications des salariés en s’appuyant sur le rapport de force qui leur est favorable.
Télécharge le compte-rendu de la CGT en cliquant >> ici <<

vendredi 5 juin 2009

10 juin : toutes et tous mobilisés !

JOURNEE NATIONALE D’ACTIONS DE GREVE ET DE MANIFESTATIONS

MERCREDI 10 JUIN 2009
POUR


LA RECONNAISSANCE DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS
ET UNE VERITABLE REVALORISATION SALARIALE


LA DEFENSE ET L’AMELIORATION DE LA CC 66

La négociation dans la CC 66 se déroule toujours, et ce depuis le 30 janvier 2009, à partir du texte conventionnel actuel, sur le thème des classifications et des rémunérations…

Depuis 6 mois, l’action pour la défense et l’amélioration de notre Convention Collective n’a jamais cessé !

Il faut donc continuer de nous mobiliser et élever le rapport de force !

LE 10 JUIN DOIT ETRE IMPORTANT !

A la Commission Nationale Paritaire de Négociation du 10 juin 2009 les différentes propositions portant sur les classifications et les rémunérations seront sur la table.

IL FAUT QUE LES SALARIES S’EN MELENT !

En soutenant et en appuyant par leur mobilisation les 2 revendications essentielles portées par les négociateurs

LA RECONNAISSANCE DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS
UNE VERITABLE REVALORISATION SALARIALE

Partout les salariés doivent se mobiliser avec toutes les formes d’actions possibles : sur leur lieu de travail, dans leur département, devant le lieu de la négociation.

Rien ne se fera sans les salariés !
Notre force c’est notre nombre dans l’action !


MERCREDI 10 JUIN 2009

JOURNEE NATIONALE D’ACTIONS, DE GREVE
ET DE MANIFESTATIONS, DANS TOUTE LA FRANCE


MANIFESTATION A TOULOUSE, à 14 H
Rassemblement devant le Conseil Régional

mercredi 29 avril 2009

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN : Non à la répression anti-syndicale à ECLAT !

TRES URGENT ! SOLIDARITE !
ECLAT veut licencier le secrétaire SNPEFP-CGT !

Non à la répression anti-syndicale !
Non au licenciement de Mick Flynn !


RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN
lors de l'entretien préalable au licenciement
jeudi 30 avril 11 h devant ECLAT

251, route de Bayonne, 31300 Toulouse
près d'Airbus Saint-Martin-du-Touch

cliquez ici pour trouver votre chemin

BUS: 64 - arret: Bouriette
Télécharger le plan et horaires en pdf

_______________________________
Pour des informations complètes, cliquez ici

lundi 30 mars 2009

Compte-Rendu de la commission paritaire

CCNT 66 : Compte rendu de la Commission Paritaire
de Négociations du 30 mars 09
&
Déclaration commune CFTC, CFE-CGC, CGT et FO

La réunion débute par la lecture du relevé de décisions du 04/03/2009 par le Président de séance.
La CGT donne lecture de la déclaration commune CFE-CGC, CFTC, CGT et FO (à télécharger ici) pour cette séance du 30 mars.
Des remarques sont faites sur le relevé de décisions :
> La CGT note que sa déclaration du 04 mars 09 n’est pas mentionnée dans le relevé de décisions d’une part, et d’autre part nous rappelons une nouvelle fois que nous ne sommes plus dans le cadre d’une « révision » (terme employé à plusieurs reprises dans le relevé) mais bien dans celui d’une « amélioration » conformément à la signature de l’ensemble des négociateurs (employeurs et salariés).
> La CFDT conteste l’emploi du terme « approbation » du relevé du 19/02/09, puisque cette approbation n’a pas eu lieu.
> FO réaffirme ses remarques antérieures sur le mot « filière ».
S’engage alors un débat sur la nécessaire différenciation sémantique des termes : métier, emploi, filière...
Pour la CFDT, le mot emploi n’est pas gênant (puisqu’il existe des emplois qualifiés et non qualifiés). CGT, CGC et CFTC rappellent qu’il faut commencer, conformément à l’ordre du jour, par lister les métiers certifiés ne figurant pas encore dans le texte conventionnel actuel.
La CFTC dit vouloir étudier plus tard l’employabilité de ces métiers dans le champ conventionnel. A ce moment, FO rappelle dans une déclaration son opposition aux filières (plus particulièrement les filières encadrement et commerciale), qu’elle considère comme une approche permettant aux employeurs de remettre leur projet initial au centre des discussions dans une logique de marchandisation du secteur, d’appels d’offres et de concurrence entre les établissements et services ; logique qui sera celle des futures ARS.
La CGT exige des employeurs qu’ils cessent leur double langage et que l’on en arrive enfin à lister les métiers, d’autant qu’ils sont venus à la CNPN sans les documents annoncés concernant les 30 % des emplois qu’il leur est impossible aujourd’hui d’intégrer dans les grilles de la Convention !!!
Conformément à la déclaration commune nous commençons par les métiers du soin. Pendant l’élaboration de cette liste, et à plusieurs reprises, les salariés qui manifestaient devant le lieu de négociation ont voulu pénétrer dans la salle. Ils en ont été empêchés par plusieurs représentants de la délégation employeurs qui ont prétendu avoir subi des violences physiques. En conséquence, ils ont décidé de suspendre les travaux de la commission paritaire.

Auparavant, avait été convenu :
> que la liste des métiers du soin sera finalisée ;
> qu’un courrier commun sera adressé à l’observatoire des emplois d’UNIFAF afin d’obtenir l’extraction des données de l’enquête-emploi concernant les métiers reconnus dans la Branche, ainsi que les diplômes et leurs niveaux de référence, pour la prochaine commission paritaire ;
> que la prochaine étude de groupe de métiers portera sur ceux de la pédagogie et de la formation.

Prochaine réunion paritaire : le 22 avril 09… lieu : à préciser…

Pour télécharger le compte-rendu et le faire passer aux collègues, téléchargez-le en cliquant >> ici <<

AG de l'IFRASS

Réunion d'information à propos de la mobilisation des travailleurs sociaux est organisée

à l'IFRASS
mecredi 1er avril de 12h30 à 13h30,
à l' "Espace Citoyen"

Depuis 3 mois s'est créé un collectif, regroupant salariés du secteur social et médico-social et des travailleuses et travailleurs sociaux en formation, autour de la défense de la Convention Collective 66 et de la défense du secteur.

Soyons nombreux pour échanger entre étudiantes et étudiants de l'IFRASS sur les attaques que subit notre secteur et nos diplômes !

samedi 28 mars 2009

Lundi 30 mars, mobilisés !

Lundi 30 Mars 2009 se réunit la Commission Paritaire autour de la Convention Collective 66.
Dans de nombreux établissement du secteur social et médico-social, il y a des appels à la grève. Comme partout en France.
Un rendez-vous est fixé lundi à 15h devant la Préfecture.
Soyons nombreuses et nombreux !

lundi 16 mars 2009

Travailleurs sociaux en formation : Tous mobilisés le 19 mars !

Depuis deux mois, le secteur social et médico-social est traversé par une mobilisation sans précédent. Elle touche l’ensemble du secteur et est menée par des syndiqués et non-syndiqués, salariés ou étudiants.

Les causes de la colère
La Convention Collective 66 régit les droits de la majorité des salariés de notre secteur. Or, les syndicats d’employeurs (SOP, SNASEA et FEGAPEI) tentent de la supprimer. Avec pour principales conséquences :
=> Déqualification (fin de la référence au Diplôme d’Etat)
=> Suppression des congés trimestriels (Les 18 jours annuels se transforment en 5 jours de repos par an uniquement pour l’éducatif et le soin)
=> Ancienneté revue à la baisse (une perte qui pourra s’élever à 50% du salaire sur l’ensemble d’une carrière)

La convention collective des salariés des CHRS a déjà été retouchée dans le même sens. Cette attaque sur les droits des salariés se double d’une baisse drastique des budgets. Conséquences : suppressions de postes, fermetures de services, remplacements de travailleurs sociaux par des vigiles et « rachat » de CHRS par des entreprises privées lucratives (comme « les 36 ponts »).

Ça, c’est aujourd’hui. Et demain…
…toujours plus de désengagement de l’Etat


Une mobilisation pour sauver notre secteur
Le désengagement financier de l’Etat se concrétise par la mise en place de l’ARS, l’Agence Régionale de Santé (concentration des DDASS et DRASS, Agence Régionale de l’Hospitalisation, CPAM…) dans l’optique d’une rationalisation des coûts. La gestion devient une finalité, plus un outil pour répondre aux besoins des populations.
De plus une mise en concurrence va s’effectuer par la « commission des appels à projets » de l’ARS ; elle va sélectionner les projets les plus rentables et ainsi, selon les vœux du gouvernement, faire passer « le nombre d’associations de 70 000 à 5000 ». Quand on voit les nouveaux venus : Adoma (CHRS et CADA), MacDo (CLAE), Sodexho (handicap), les IME et MAS à buts lucratifs… Qui survivra ?

Tous ces projets mis bout à bout traduisent une seule et même logique :
la casse du secteur social et médico-social !

Cette démarche de marchandisation et de rentabilisation, de casse des droits sociaux et de précarisation sont à l’œuvre dans d’autres secteurs. C’est pourquoi le 19 mars, nous, travailleuses et travailleurs sociaux en formation, rejoignons la lutte des salariés du public et du privé pour leurs droits, de meilleurs salaires, la sauvegarde de l’emploi et des statuts, de véritables services publics (éducation, recherche, santé, transports, …).


Contre la remise en cause de la CC 66 !Contre la casse de nos Diplômes d’Etat !
Contre la marchandisation du secteur social et Médico-social !

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 19 MARS
14h30 : Manifestation à partir de Compans Cafarelli
18h00 : Assemblée Générale à la Bourse du Travail (19 place St Sernin)

________________________________________________
Le collectif national : http://www.touche-pas-a-la-66.c.la/
La liste de diffusion des travailleurs sociaux en formation :

tsftoulouse-subscribe@yahoogroupes.fr

Tous ensemble dans l'action le 19 mars

APPEL INTERSYNDICAL pour :
- la défense et l’amélioration de la Convention Collective 66
- l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat
- la défense et le développement du secteur social et médico-social


TOUS ENSEMBLE DANS L’ACTION
JEUDI 19 MARS 2009
Journée interprofessionnelle de grève et de manifestations

Les organisations syndicales CFE-CGC, CFTC, CGT et FO appellent les salariés de la Convention Collective Nationale du Travail du 15 mars 1966 à s’inscrire dans la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations

Pour la défense et le développement du secteur social et médico-social
La loi « hôpital, patients, santé et territoires » débattue actuellement à l’Assemblée Nationale, a aussi des conséquences pour notre secteur de l’action sociale et médico-sociale. Elle renforce comme dans la Santé la marchandisation du secteur. Conjuguée à la Révision Générale des Politiques Publiques (R.G.P.P.) et la réforme des collectivités locales ( regroupement des régions, départements devant s’occuper de ses pauvres et de ses handicapés…) cette loi va accentuer le transfert de charge de l’Etat et de l’Assurance Maladie vers les collectivités locales et donc des citoyens contribuables…
Cette loi dangereuse met en place un dispositif qui sépare le social (insertion , protection de l’enfance, accueil et réinsertion des publics en difficultés …) des secteurs sanitaire et médico-social.
Une « gouvernance » des Agences Régionales de Santé (A.R.S.), qui introduit une procédure d'appel à projet et ouvre la voie vers l’économie marchande
Un mode de « gouvernance » anti-démocratique des ARS qui ne laisse pas de place réelle et équilibrée aux représentants des usagers, aux représentants des associations gestionnaires et aux représentants des organisations syndicales de salariés

Cette loi va donc changer totalement les procédures d’autorisation, de financement et d’évaluation de nos établissements ; elle va impacter nos pratiques professionnelles, le sens du travail éducatif et social et démanteler nos garanties collectives c’est notamment le cas dans la CC 66…

Pour la défense et d’amélioration de la CC 66
Pour l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat

Depuis le 9 décembre 2008, jour de la diffusion du texte patronal commun SOP SNASEA FEGAPEI de 113 pages des dizaines de milliers de salariés sont en action. Ils rejettent avec colère et détermination ce démantèlement programmé de la principale convention collective du secteur social et médico-social (près de 250 000 salariés)

Le 29 janvier 2009 a été une journée de mobilisation historique pour notre secteur plus de 120 000 salariés et étudiants en travail social dans l’action avec une grève majoritairement suivie qui a obligé à de très nombreuses fermetures d’établissements, des cortèges massifs et une grande visibilité dans les manifestations interprofessionnelles…

Depuis des initiatives et des actions multiformes se multiplient dans les établissements, les services, les départements et donnent une ampleur sans précédent à la mobilisation !

Jeudi 19 février et mercredi 4 mars 2009, lors des 2 dernières CNPN et s’appuyant sur la mobilisation des salariés (plusieurs milliers dans l’action !, 18 000 pétitions remises aux employeurs), les délégations des fédérations syndicales, ont exigé que la négociation s’inscrive dans le cadre d’une amélioration du texte conventionnel notamment les classifications et les rémunérations pour :
· La reconnaissance des métiers
· Un déroulement de carrière tenant compte des qualifications, des sujétions spécifiques et de l’ancienneté
· Une véritable reconnaissance de la politique salariale et des grilles de salaires

Pour l’intersyndicale CFE-CGC-CFTC-CGT-FO ces trois points sont indissociables et sont des facteurs d’attractivité de notre secteur. Celui-ci contribuant largement par le travail de ses salariés à la cohésion sociale de notre pays

L’intersyndicale CFE-CGC-CFTC-CGT-FO propose :
· de constituer des cortèges unitaires partout où les conditions sont réunies dans les manifestations interprofessionnelles qui s’organiseront sur l’ensemble du territoire national ;
· d’organiser des actions spécifiques en direction des employeurs, des Conseils Généraux , des Préfectures, des DDASS, DRASS et ARH .

Paris, le 6 mars 2009

______________________________________________
Fédération CFE-CGC de la Santé de la Médecine et de l’Action Sociale
Fédération CFTC Santé Sociaux
Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale
Fédération Nationale de l’Action Sociale FO

jeudi 12 mars 2009

APPEL du Collectif CCN 66 Midi-Pyrénées

"Partout dans le monde, la même logique sous-tend toutes les réformes que nous subissons dans le public, dans le privé. Depuis 30 ans on réduit les salaires, on licencie, on précarise, on démantèle la protection sociale, on privatise, on détruit les services publics… Pourquoi ? Pour toujours plus de profit pour les actionnaires, les multinationales et le patronat.
Résultat, la part des salaires dans la répartition de la valeur ajoutée a diminué de 10% en France, soit 180 milliards d’€uros annuellement transférés du travail vers le capital !
Les écarts n’en finissent plus de se creuser partout dans le monde : les 50 plus grandes fortunes du monde, gagnent plus, que les 416 millions d’habitants les plus pauvres de la planète (PNU 2005) !
Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer ce « holdup » de la richesse que nous produisons ?
Il est urgent d’arrêter cette logique destructrice de l’humain et des acquis sociaux, porteuse de misère sociale contenue par des politiques sécuritaires.
La cupidité sans bornes des détenteurs du capital, nous a plongés dans la plus grave crise du siècle qui va laisser sur le bord de la route des millions de travailleurs et aujourd’hui on nous demande en plus de payer la note ! Alors jusqu’à quand ?

Jusqu’au 15 mars ! Après on s’organise tous ensemble pour reprendre ce que l’on nous a volé et dire STOP ! à la logique marchande des Services !

DIMANCHE 15 MARS 2009, à partir de 12h PLACE DU CAPITOLE à TOULOUSE
PIC-NIC MUSICAL GEANT, Régional, en Famille et en Liberté !


(Partager : 1salé + 1sucré + 1vin + 1jus + de la bonne humeur + musique)
(Prévoir : couvertures - couverts - poubelle – thermos café)
(anticiper : tracts - points de vue – causeries avec les politiques et les médias...)


TOUS ENSEMBLE ! Les C.C.N du SOCIAL et du MEDICO-SOCIAL, SANTE, EDUCATION, UNIVERSITES, RECHERCHE, CULTURE, JUSTICE, TRANSPORTS, LOGEMENT, SERVICES PUBLICS, ASSOCIATIONS, COLLECTIFS, SYNDICATS, POLITIQUES, MEDIAS, USAGERS…"

samedi 7 mars 2009

Motion des salariés de l'ANRAS et du secteur social et médico-social

Motion
à l’attention du Président
et des membres du conseil d’administration de l’ANRAS

Lue aux membres du CA le 5 mars 2009
Lors de la manifestation des salariés du secteur
pour la défense de la CC 66



Le nouveau projet de refonte de la CCNT 66 des syndicats employeurs (SOP, SNASEA, FEGAPEI) a été remis le 5 décembre dernier aux organisations syndicales qui siègent à la commission nationale paritaire.
Après avoir pris connaissance de la violence des attaques portées sur nos métiers et sur nos missions, nous, salariés des établissements de l’ANRAS, considérons que ce projet représente une véritable déclaration de guerre des syndicats employeurs contre non seulement les salariés du secteur mais également contre les usagers et leurs familles.

En effet, ce projet se résume pour l’essentiel en une suite de régressions sociales et d’attaques sans précédent sur l’ensemble des droits et des acquis conventionnels de toutes les catégories professionnelles, mais également sur la qualité de l’accompagnement des personnes en difficulté. Nous rappelons que la négociation s’est engagée dans le mépris total des valeurs qui ont fondé et qui fondent encore l’action sociale. Mais pour combien de temps encore … ?

Que les choses soient claires : nous n’accepterons pas l’entrée des logiques marchandes et de rentabilité dans nos établissements, car là est le véritable et inavouable objectif, et nous continuerons à défendre les valeurs humanistes et sociales qui constituent le socle commun de nos métiers.
Nous n’accepterons pas plus la régression sociale que constitue cette proposition patronale ainsi que la précarisation de nos emplois.

Si les règles collectives doivent certes évoluer, ce ne peut être que dans le sens d’une amélioration et non d’une détérioration des conditions de travail et des prises en charge des usagers du secteur sanitaire, social et médico social.

Ainsi, les salariés de l’ANRAS comme ceux de l’ensemble du secteur réaffirment leur détermination à lutter pour que ce projet patronal, qui n’est ni amendable ni négociable, soit retiré car il porte intrinsèquement la destruction de la qualité du travail et du service rendu.
Ce projet est tout simplement scandaleux et irresponsable.

Malgré les dernières reculades des syndicats employeurs sous la pression massive des salariés du secteur dans tout le pays et des organisations syndicales mobilisées dans l’unité, nous sommes parfaitement conscients que ce projet inique n’en est pas pour autant abandonné et qu’il s’agit avant tout pour les employeurs d’une stratégie dilatoire visant à démobiliser les travailleurs sociaux et à endormir la révolte qui gronde.
Jamais notre secteur n’avait connu pareille attaque aussi frontale. C’est dire les enjeux colossaux qui se jouent aujourd’hui sur fond de libéralisation et de marchandisation de notre secteur d’activité dont les seules victimes, une fois de plus, seront au final les salariés et les usagers.

Un petit rappel donc des principales mesures contenues dans le texte des trois organisations patronales :
Ø Suppression de l’indemnité de sujétion spéciale de 8,21%
Ø Suppression en grande partie de la prime d’internat
Ø Individualisation du salaire incluant une part variable (et, par voie de conséquence, une mise en concurrence des salariés dans un secteur où le travail en équipe pluridisciplinaire est indispensable)
Ø Suppression de la référence aux métiers remplacée par la compétence à un poste de travail
Ø Ancienneté revue à la baisse (pour exemple, un éducateur pourra perdre près de 50% de son salaire sur l’ensemble de sa carrière)
Ø Suppression des congés trimestriels. Les 18 jours annuels se transforment en 5 jours de repos par an uniquement pour l’éducatif et le soin.
Ø Suppression des 6 jours annuels d’ancienneté
Ø Suppression des 3 jours de congé parental
Ø Suppression du paiement des 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie.
Ø Suppression de la référence aux coupures excessives de travail
Ø Atteinte massive au droit syndical

Bien entendu, la liste n’est pas exhaustive… ! Et nous sommes rassurés de voir que les dirigeants se sont octroyés des augmentations de salaire conséquentes….

Dans cet objectif sous jacent de réduction des coûts et de mise en concurrence des salariés et des associations du secteur, le démantèlement de la convention collective (et ce n’est qu’une 1ère étape avant la mise en place de la convention collective unique dont on peut craindre à juste titre qu’elle soit tout sauf progressiste….), la GPEC, la territorialisation et les CPOM sont des outils mis à la disposition des « casseurs » !

Nos revendications portent sur plusieurs points :
Pas de salaire inférieur à 1500 euros
300 euros d’augmentation nette pour tous
Réintégration du complément familial
Pas de discrimination homme/femme
Reconnaissance et référence au diplôme, à la qualification
Revalorisation du coefficient de base pour tous les métiers
Progression de l’ancienneté sur l’ensemble de la carrière
Remplacement à diplôme égal et poste pour poste de tous les départs à la retraite
Intégration de l’ensemble des primes dans le calcul de la retraite
Paiement des 6 mois d’indemnité de départ à la retraite pour tous, cadres compris, et fin des « parachutes dorés » aux cadres en cas de licenciement.

Fléchir aujourd’hui dans la lutte et dans la négociation, ce serait faire la part belle à l’établissement d’un nouvel ordre mondial centralisé sur la rentabilité et l’injustice sociale. Nous savons qu’avec l’Agence régionale de la santé, c’est la fin à terme programmée du secteur social et médico-social dans sa forme actuelle avec, entre autre, l’entrée en puissance du lucratif, tout comme le sanitaire aujourd’hui mobilisé lui aussi dans tout le pays.

La prise en charge des populations en difficulté s’oriente vers une déclinaison en part de marché.
Nous ne voulons pas de cette société où les profits pour quelques uns se font au détriment du minimum décent pour les autres.

Nous revendiquons encore et plus fort que jamais des valeurs de solidarité et de respect dont notre secteur est encore héritier. Mais pour combien de temps encore… ??

A ce jour, nous sommes toujours dans l’attente d’un positionnement clair et sans ambiguïté de l’ANRAS vis-à-vis de son syndicat employeur le SNASEA qui, quoiqu’il en dise, cautionne et participe activement de ce projet de démolition du secteur.

Les réponses évasives et trop souvent déclamatoires de l’ANRAS obtenues jusqu’alors ne sont pas à la hauteur des enjeux et de l’immense inquiétude, pour ne pas dire la colère qui animent massivement les salariés tous secteurs professionnels confondus.

Mesdames et messieurs du conseil d’administration de l’ANRAS, vous qui vous revendiquez de valeurs humanistes et progressistes, c’est le moment ou jamais pour vous de porter ces valeurs à l’épreuve des faits et de les mettre en œuvre au service de l’idéal associatif que vous prétendez défendre. Et ces valeurs, pour qu’elles soient efficientes et reconnues, doivent avoir un coût : celui du courage et de l’engagement associatif sans lesquels l’ANRAS ne serait qu’une coquille vide, simple courroie gestionnaire de transmission des politiques libérales d’action sociale qui envahissent chaque jour un peu plus notre quotidien de travailleurs sociaux.

La balle est aujourd’hui dans votre camp. Il faut que vous preniez véritablement la mesure de l’ampleur de la crise que traverse notre secteur qui est de fait à la croisée des chemins.
Ne vous trompez pas de voie…. !

Nous sommes et restons donc dans l’attente d’un geste fort et d’un engagement sans ambiguïté de votre part face aux propositions inacceptables qu’on veut nous imposer et face au choix qui s’offre à vous d’un secteur ancré ou non dans les valeurs historiques qui l’ont fondé tout au long des dernières décennies ou bien assimilé au marché libéral, à la rentabilité et au lucratif avec le management gestionnaire comme seul finalité dogmatique.

Sachez que, sur cette question cruciale pour notre avenir et celui de l’ensemble du secteur social et médico social, notre mobilisation et notre détermination sont et resteront sans faille.

Les syndicats CGT, SUD
Le collectif régional de défense de la CC 66

jeudi 5 mars 2009

CCNT 66 : Synthèse de la Commission Paritaire de Négociation du 4 mars 09

Mercredi 4 mars 2009 a eu lieu à Paris, la réunion de la Commission Nationale Paritaire de négociation (CNPN) de la CCNT 66. (Notre Fédération CGT n’a eu connaissance de son lieu qu’hier en fin de matinée, ceci, malgré nos demandes expresses et insistantes).
La délégation Employeur fait lecture d’un texte introductif se voulant consensuel.
En réponse la déclaration intersyndicale CFE-CGC, CFTC, CGT et FO est lue (CF annexe du 04.03.09).


Les débats qui ont suivis ont tourné autour de la question essentielle : les organisations syndicales de salariés entendent débattre dans le cadre de l’ordre du jour : classifications et rémunérations en précisant d’emblée, qu’il s’agit de partir des métiers débattus et validés à la Commission Professionnelle Consultative du Travail Social et de l’Intervention Sociale et répertoriés au Répertoire National des Certifications et des Professions ainsi qu’à la Commission Nationale Paritaire de l’Emploi de la Branche Associative Sanitaire Sociale et Médico-Sociale à but non lucratif.

La délégation CGT redit ne pas être opposée, par principe, aux filières à la condition expresse que les dispositions actuelles afférant à la durée du travail, aux congés annuels supplémentaires, à la rémunération et aux éléments constituant l’ensemble des annexes existantes figurent dans les dispositions permanentes de la Convention Collective.
Plusieurs suspensions de séance alternativement demandées par les organisations employeurs et par les organisations syndicales de salariés aboutissent à un dernier constat :
Les employeurs donnent leur accord pour travailler à partir des groupes de métiers pouvant être constitutifs de filières.
Les discussions sur les classifications s’envisageront par un état des lieux autour de 7 groupes de métiers :
o métiers de l’éducatif
o métiers du pédagogique
o métiers de la formation
o métiers du soin
o métiers techniques et logistiques
o métiers de l’administration et de la gestion
o métiers de l’encadrement
Les organisations syndicales de salariés demandent que les employeurs leur communiquent l’état des 30 % d’emplois « faisant fonction » qu’ils mettent en avant et qui sont non définis comme métiers dans les annexes conventionnelles. Les employeurs proposent qu’une synthèse de l’Enquête Emploi de la Branche et concernant notre champ conventionnel, soit envoyée pour le 20 mars 2009 aux organisations syndicales de salariés.
C’est surtout l’opportunité de faire rentrer les métiers « émergents » énoncés par l’Observatoire Prospectif des Métiers et des Qualifications de la Branche dans les classifications.
A la suite de la CNPN, s’est tenue une réunion intersyndicale des délégations CFE-CGC, CFTC, CGT et FO qui a acté 3 décisions :
1. une conférence de presse le vendredi 6 mars 2009,
2. un appel commun pour la journée unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestation du 19 mars 2009,
3. une rencontre de préparation en vue de la CNPN du 30 mars.
Dans le compte-rendu de la CNPN (qui sera diffusé très prochainement) , cette présente note sera complétée par le 2ième point de l’ordre du jour concernant le volet salarial.

Montreuil, le 4 mars 2009, 18 h.

lundi 2 mars 2009

Tract UFAS CGT pour la mobilisation du 5 mars

Le 5 MARS 09
Agissons ensemble pour la défense et le développement du secteur social et médico-social, la défense et l’amélioration de la CCNT 66 !

La loi « hôpital, patients, santé et territoires » débattue à l’Assemblée Nationale, a aussi des conséquences pour notre secteur de l’action sociale et médico-sociale. Elle renforce comme dans la Santé la marchandisation du secteur. Conjuguée à la Révision Générale des Politiques Publiques (R.G.P.P.) et la réforme des collectivités locales (regroupement des régions, départements devant s’occuper de ses pauvres et de ses handicapés…) cette loi va accentuer le transfert de charge de l’Etat et de l’Assurance Maladie vers les collectivités locales et donc des citoyens contribuables…
Cette loi dangereuse met en place un dispositif qui sépare le social (insertion , protection de l’enfance, accueil et réinsertion des publics en difficultés …) des secteurs sanitaire et médico-social. Une « gouvernance » des Agences Régionales de Santé (A.R.S.), qui introduit une procédure d’appel à projet et ouvre la voie vers l’économie marchande.
Un mode de « gouvernance » anti-démocratique des ARS qui ne laisse pas de place réelle et équilibrée aux représentants des usagers, aux représentants des associations gestionnaires et aux représentants des organisations syndicales de salariés
Cette loi va donc changer totalement les procédures d’autorisation, de financement et d’évaluation de nos établissements ; elle va impacter nos pratiques professionnelles, le sens du travail éducatif et social et démanteler nos garanties collectives c’est notamment le cas dans la CC 66…
Mobilisation pour la défense et d’amélioration de la CC 66
Depuis le 9 décembre 2008, jour de la diffusion du texte patronal commun SOP SNASEA FEGAPEI de 113 pages des dizaines de milliers de salariés sont en action. Ils rejettent avec colère et détermination ce démantèlement programmé de la principale convention collective du secteur social et médico-social.
Le 29 janvier 2009 a été une journée de mobilisation historique pour notre secteur plus de 120 000 salariés et étudiants en travail social dans l’action avec une grève majoritairement suivie qui a obligé à de très nombreuses fermetures d’établissements, des cortèges massifs et une grande visibilité dans les manifestations interprofessionnelles… Depuis des initiatives et des actions multiformes se multiplient dans les établissements, les services, les départements et donnent une ampleur sans précédent à la mobilisation !
Jeudi 19 février 2009, à la dernière CNPN et s’appuyant sur la mobilisation des salariés (plusieurs milliers dans l’action !, 10 000 pétitions remises aux employeurs), la délégation CGT, comme les autres délégations des fédérations syndicales, a exigé que la négociation s’inscrive dans le cadre d’une amélioration du texte conventionnel, notamment les classifications et les grilles salariales…

POUR :
• LA RECONNAISSANCE DES METIERS
• UN DEROULEMENT DE CARRIERE TENANT COMPTE DES QUALIFICATIONS, DES SUJETIONS SPECIFIQUES ET DE L’ANCIENNETE
• UNE VERITABLE REVALORISATION DE LA POLITIQUE SALARIALE ET DES GRILLES DE SALAIRES
CES 3 POINTS SONT INDISSOCIABLES DE L’ATTRACTIVITE DE NOTRE SECTEUR !

JEUDI 5 MARS 2009 :
ACTIONS DECENTRALISEES DANS LES ETABLISSEMENTS, LES SERVICES ET LES DEPARTEMENTS EN CONVERGENCE PUBLIC/PRIVE, SANITAIRE-SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL
JEUDI 19 MARS 2009 :
Journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations Avec initiatives d’actions spécifiques à notre secteur en direction des employeurs et des décideurs : élus (conseillers généraux, députés et sénateurs) et financeurs.

A télécharger et à diffuser : cliquez ici

vendredi 27 février 2009

Assemblée Générale des travailleuses et travailleurs sociaux en formation

Lundi 2 Mars
à la Bourse du Travail (19 place St Sernin)

mercredi 25 février 2009

Pourquoi la CGT - Travailleurs Sociaux en Formation

La nécessité de défendre ses droits...
Le syndicalisme est nécessaire pour faire respecter les droits des salariés ou des étudiants en travail social et médico-social (en particulier dans les stages) au sein des entreprises par le biais de l’information des personnels, de la mobilisation, des élus des personnels, des délégués syndicaux, des élus prud’homaux...

...et d'en conquérir de nouveaux
Le rôle du syndicalisme, c'est aussi de faire progresser nos droits, obtenir de nouveaux acquis sociaux en développant les revendications et l’esprit de conquêtes.
Les luttes collectives des salariés ont permis aujourd’hui de bénéficier de nombreux acquis qui paraissaient, à un moment donné, comme de véritables utopies : les congés payés, la protection sociale (retraite, sécu, chômage), le code du travail sont les exemples les plus frappants. Il naît de la volonté de toujours mieux répartir les richesses produites pour plus de justice sociale.